
Bonne lectureuh !!
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Un homme vêtu d’une chemise blanche, d’un petit vestons sombre, et d’un chapeau melon poussiéreux sort d’une cabane en bois, au milieu d’une prairie humide et boueuse.
Voix off : On raconte toute sorte de chose sur les héros de l’ouest…
Il fait quelques pas sous le porche, en remettant son ceinturon, au bout duquel un colt plutôt lourd semble le gêner.
Voix off : Surtout des conneries pour tout vous dire…
Il arrive dans une écurie, puis selle son cheval avec délicatesse.
Voix off : J’ai croisé plus de légendes vivantes que la plupart des culs-terreux qui vivent dans l’ouest.
Il enfourche sa monture et se met en route sous le pâle soleil du matin.
Voix off : Sans doute parce que je suis plutôt doué dans mon domaine.
Il entre dans une petite ville, les habitants semblent dormir encore. Il croise un cavalier fier portant son chapeau légèrement de travers, la tête haute.
Voix off : William Cody, ou Buffalo Bill comme on l’appelle, un gros con, heureux de raconter a tout le monde la façon dont il massacrait les bisons…
Le cavalier disparaît en se fondant dans le décors comme un souvenir confus.
Voix off : J’ai du me retenir pour pas lui trancher la gorge à celui là. Oui, parce que lui aussi j’ai pu sentir son cœur battre sous ma lame…
Un homme au cheveux long et à la démarche sévère sort du saloon.
Voix off : Je crois qu’il était ami avec un autre type bizarre que j’ai eu l’occasion de croiser, Wild Bill Hickock, à croire que tout le monde se surnomme Bill dans ce foutu pays.
Lui aussi disparaît à son tour comme une ombre venue du passé.
Voix off : J’ai appris plus tard qu’on l’avait retrouvé dans un saloon de Deadwood, une paire d’as, une paire de huit et un neuf de carreau entre les mains…
…Une balle entre les omoplates.
Toujours à cheval dans la rue, l’homme croise une petite patrouille de l’armée dirigée par un capitaine aux traits graves et fatigués.
Voix off : C’est d’ailleurs à la même époque qu’un certain Custer s’est pointé… Pas le général dont tout le monde parle mais son frère, capitaine.
La patrouille disparaît dans la brume.
Voix off : Si je me souviens bien il cherchait Hickock pour avoir abattu trois de ses soldats…
Une silhouette surveille notre homme du haut d’un balcon, le regard sombre, le visage froid comme de la pierre.
Voix off : Et puis il y a les autres ceux dont personnes ne parlent…oh pas parce q’ils tirent moins vite, juste parce qu’ils ne laissent jamais personnes derrière eux pour raconter leurs exploits.
L’homme baisse la tête par crainte et descend de cheval devant un petit baraquement aux vitres usées. Il attache sa monture avec ses mains moites.
Voix off : Et autant vous dire que ces types là me glace le sang, difficile de pas avoir la main qui tremble dans ces moments là.
L’homme regarde un instant la rue, le balcon, et les alentours, tout est désert, seules les rares habitants levés de bonheur se hâtent pour traverser la grande rue.
Voix off : A chaque époque ses préjugés, il paraît que celle-ci est une époque de sauvage, dirigée par des brutes qui pendent à tour de bras…
Il soupire, et entre dans le baraquement. Il ouvre un tiroir et en sort un chiffon qui semble recouvrir différents objets métalliques.
Voix off : Je suis pas sur que le monde aura évolué dans un siècle ou deux, et pour tout vous dire je m’en fou royalement…je me contente de faire mon boulot, comme tout le monde.
A l’extérieur, l’homme distingue deux silhouettes derrière les vitres. « A plus tard Doc. » lance l’une d’entre elles avant d’entrée dans la pièce. Un type plutôt costaud, une solide moustache et un regard intriguant.
- Hello Josh, la barbe comme d’habitude.
De l’extérieur, on distingue une enseigne rongée par le temps, indiquant, Barber shop, et les deux silhouettes de l’homme et son visiteur.
- Bien monsieur Earp.
FIN
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youp la boum merci de m'avoir lu si vous etes encore là

Gus, piti scénariste à ses heures...