Je continue de polluer le forum avec mes ptits écrits, j'espere que celui-ci vous plaira, c'est un petit scénario pour un ami qui participe a un concours sur le thème de la métamorphose.
Bonne lecture
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Métamorphose.
Un homme est assit devant un vieux bureau de bois mal rangé. Il tapote calmement sur le clavier de sa machine à écrire. Une cigarette se consume lentement au bord d’un cendrier. Son pull bien trop grand lui tombe sur les genoux, mais il semble n’y attacher aucune importance. Sa barbe datant de quelques jours déjà, ne durcit pas les traits arrondis de son visage, et bien qu’il ne soit pas très soigné, il dégage une impression sereine et relaxé. Derrière lui, dans un épais fauteuil de cuire, une petite fille s’est endormie au rythme de la machine à écrire. Elle sert contre elle une petite peluche usée qui semble avoir parcourue les moindres recoins de cette paisible maison. L’homme après quelques instants, se lève en direction de la petite fille, puis la prend dans ses bras en lui chuchotant doucement. « C’est l’heure de la sieste ma puce »
Il avance le long de l’énorme bibliothèque qui domine le bureau, et arrive prés de la porte lorsque le téléphone sonne. Il saisit l’appareil étouffant sous les tas de livres et de paperasses qui peuplent le bureau. « Allo ? …Ah salut vieux. » La petite fille s’amuse a tirer les cheveux de son père pendant qu’il tente de répondre. « Oui je sais que tu t’es donné du mal mais je le sens pas trop cet entretien tu comprends ? C’est peut être pas pour moi ce boulot…» Il sourit a sa fille et reprend « Oui, oui je sais et je te remercie, écoute je vais y aller, le temps de me mettre en route. Et si ça marche pas je laisse tomber et je retourne à mes bouquins.» Il saisit la cigarette qui finissait de se consumer sur le cendrier, tout en callant le téléphone entre son épaule et sa joue. Il savoure une dernière bouffée et l’écrase. « Ok, merci encore, je vais faire de mon mieux t’en fais pas. » Il raccroche et sort dans le couloir en déposant sa fille sur le sol. « Hop, te voilà sur tes pieds, vas vite chercher ta mère et reviens faire un bisou à papa. » La petite fille court au bout du couloir en appelant sa mère tandis que son père la regarde joyeusement. Il fait quelques pas et entre dans une petite salle de bain. Se dirige vers un placard mais il semble pris d’un malaise brutal sans raison. Sa gorge le brûle soudainement, il la tient fermement avec une main crispée cependant cela ne change rien, cela s’aggrave même. Il lâche un petit cri de douleur et s’effondre a genoux sur le sol glissant.
Au bout du couloir, sa fille, s’approche en trottinant. « Papa, Papa ? » Elle se tient maintenant prés de la salle de bain mais elle s’arrête brusquement en entendant son père : « Oui ma puce ? ». Effrayée, paniquée, elle laisse échappé un cri en lâchant sa peluche et s’enfuit en courant. La jeune mère, s’empresse de sortir d’une des pièces de la maison et s’immobilise aussitôt, pétrifiée. « Mon dieu, David ! » On ne voit toujours pas le père néanmoins il répond sur un ton navré.
« Désolé, mais il faut que j’y aille.
- Dis moi que ce n’est pas toi David ! Je t’en prie.
- Je sors. Conclu-t-il froidement en ouvrant la porte de la maison. »
On découvre David serré dans un costume cravate sombre et lugubre, une mallette noir à la main, l’air triste et confus. « J’ai du boulot… » Il fait quelques pas dans la rue, en observant une dizaine d’hommes dans ce même costume sombre et lugubre. Ils sont pressés, l’air triste et confus, ils ne lui prêtent aucune attention. La rue est grande, longue, gigantesque, on aperçoit maintenant des centaines d’hommes en costumes sombres. Tous pressés, tous avec ce même air triste gravé sur le visage. « J’ai du boulot. »
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Toudoudoum, bonne journée m'sieur dames !
Gus, pollueur à ses heures...
